Les Journalistes Libres Romands

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Questions fréquentes

Questions fréquentes

La plupart des points abordés ci-dessous trouvent un développement plus détaillé dans l’ «espace membre », notamment les aspects du métier concernant les relations avec les rédactions

Impressum est la plus importante association professionnelle de journalistes du pays (qui inclut tous les professionnels participant au contenu éditorial des médias). En Suisse romande, impressum est partenaire social des éditeurs membres de Médias Suisses, avec qui ils ont signé une Convention collective de travail (CCT). Impressum, dont le secrétariat central est à Fribourg, est organisée en sections cantonales, plus une section pour les photographes. Elle offre notamment une protection juridique, un fonds de solidarité et participe à la formation des journalistes.

Les membres du comité des JLR peuvent vous conseiller, mais il n’ont pas de mandat sur les questions administratives. Celles-ci sont du ressort de votre section cantonale ou de la section d’intérêt des reporters photographes, ainsi que du secrétariat central d’impressum.

Oui, en vous donnant une explication, une marche à suivre ou un premier avis, puis en vous orientant si nécessaire vers des personnes de référence.

En principe oui, puisque les métiers de journaliste et de photographe de presse ne sont pas protégés en Suisse. En pratique, les principales organisations de journalistes gèrent un registre professionnel (RP), qui certifie l’activité de leurs membres et donne accès à la carte de presse, qui fait office de reconnaissance professionnelle. Une formation universitaire ou en cours d'emploi (au CFJM à Lausanne) fournit par ailleurs une formation générale.

 

Un candidat au RP doit pouvoir justifier de deux ans d’activité principale (50% minimum) dans une profession des médias. Le candidat doit être membre d’une des trois associations professionnelles qui gèrent le RP, dont impressum-les journalistes suisses. Pour cette dernière, le candidat doit déposer sa demande à la section cantonale ou des reporters-photographes d’impressum-les journalistes suisses, selon son affiliation. La demande peut être déposée dès le moment où il a rempli les conditions d’admission.

Oui, le statut fait l’objet d’un accord entre impressum et les éditeurs romands. Il offre une certaine protection concernant les relations de travail et les barèmes. Pour être au bénéfice de cet accord, les candidats doivent d’une part être membre d’une section d’impressum, d’autre par consacrer 80% de leur activité au journalisme sans être lié par un contrat de travail et s’engager à suivre les cours du Centre de formation au journalisme et aux médias (CFJM) à Lausanne.

Pour clarifier le statut des journalistes non salariés, impressum et les JLR utilisent le terme « indépendant » pour les journalistes qui sont reconnus comme tels par l’AVS, pratiquent leur métier comme une profession libérale. Le terme « libre » est utilisé pour les journalistes qui, sans être soumis à un contrat de travail, sont au bénéfice de la CCT (voir plus bas). Dans ce cas, les éditeurs paient la part patronale de l’AVS et de la caisse de pension. Dans les deux cas, le journalistes engage ses propres investissements et frais généraux.

Deux fois oui. Une directive de l’AVS indique que les journalistes libres sont assimilés à des salariés du point de vue des assurances sociales, et cela dès le premier franc d’honoraire versé. Cette directive est à l’origine une protection pour les libres, étant donné leur rapport de subordination aux éditeurs. Les collaborations rédactionnelles en dehors de la presse peuvent aussi être au bénéfice de cette directive.

En vertu d’un accord entre impressum et les éditeurs, ces derniers sont tenus de payer la part patronale du 2ème pilier des journalistes libres. La situation s'est compliquée avec la reprise de la Caisse de pension des journalistes par Profond en 2018. La situation doit être clarifiée mais en date de décembre 2020, les choses restent en l'état. 

Voire rubrique sur la Caisse de pension pour plus de détails 

C'était le cas jusqu'au début 2018. La Caisse de pension des journalistes (CPJ) a cherché à incorporer une caisse plus grande car la diminution du nombre des assurés ainsi que leur profil menaçaient à terme sa viabilité. Au terme d'une longue recherche contrat a été passé avec la caisse de pension Profond, qui s'est engagée à reprendre le portefeuille de la CPJ. Le contrat est entré en vigueur en janvier 2018. Depuis, Profond est revenue sur ses engagements. Elle ne veut accepter que les libres qui ont le statut d'indépendant au sens de l'AVS. Elle a envoyé des lettres aux journalistes libres les menaçant d'exclusion. impressum a porté plainte en été 2020, ce qui a eu un effet suspensif. A fin 2020, le litige est toujours en cours. 

Il n'est pour l'instant (décembre 2020) pas nécessaire de changer de caisse. Profond ne peut rien faire avant le jugement de l'affaire sur le fond par un tribunal des assurances. impressum suit l'affaire de près. 

Les pensionnés ne sont pas concernés par ce litige, leur rente est garantie. 

 

 

Utile, voire indispensable. En effet, une «attestation d’indépendant» est parfois demandée par des clients en dehors de la presse. De plus, le double statut de « libre » et d’ « indépendant » permet de payer l’AVS sur la partie de son revenu acquise en tant qu’indépendant et donc non soumise aux déductions sociales à la source.

Oui, la lettre C de la Convention collective de travail signée par impressum d’un côté et les éditeurs de Média Suisse de l’autre est consacrée aux libres. La CCT offre un certain nombre de protections ainsi qu’un barème des minimas. La version imprimée peut être téléchargée sur le site d’impressum ou commandée à son secrétariat.